27 août 2009

1-15 août Prepa Hawaii - Ne suis-je pas en avance dans ma préparation ?

Le grand blanc avec un collant noir - le retour


Comme indiqué dans le dernier post, beaucoup de courses au programme en août.

Les deux premières (Eupen et la Gileppe) se sont très bien déroulées.

Surtout Eupen.

D'habitude, je ne prends jamais part à un triathlon Longue Distance en préparation d'un Ironman.
La raison en est simple : c'est épuisant et la semaine qui suit l'épreuve est à consacrer à la récupération alors qu'il faudrait s'entraîner.
De plus, il faut puiser niveau mental (un triathlon Longue Distance n'est jamais facile) et cela laisse souvent des traces.
Cette année pourtant, j'ai dérogé à mes principes.

Enfin à moitié en ce sens que l'objectif n'était pas "faire la course" du moins pas dans don entierté.

Eupen se court sur une distance de 2500m de natation - 80 km vélo et 20 km à pied (Championnat de Belgique Longue Distance cette année).
J'avais décidé de faire la natation à bloc puis un vélo en-dedans (rythme Ironman) pour terminer par une course à pied courue en deux temps : 10 km en rythme et 10 km allure jogging.

Le temps pourri qui nous a accompagné toute la journé ne m'a pas poussé à changer mon approche.

Après une natation exceptionnelle (à mon niveau) où j'améliore mon meilleur temps de 3 minutes (!!!), je me retrouve super bien placé. Je perds quelques secondes à la sortie du parc vélo où un officiel m'arrache par mégarde mon dossard. Le temps de le ré-épingler, je vois passer quelques concurrents qui d'habitude sortent de l'eau bien devant moi. Pas gravec ceci dit, j'avais décidé de partir en-dedans. La première partie de course, je me suis fait dépasser sans arrêt. Ce n'est que lors du retour de Jean-Yves Delarge (vainqueur du tri de l'OTAN et en pleine praparation pour Embrun) que j'ai appuyé un peu plus fort sur les pédales histoire de me tester par rapport à lui. Je termine le vélo en sa compagnie.

En course à pied, je m'élance sur un bon train (4'00/km) avant de ralentir dans le dernier tour.
Je termine 38e avec ma meilleure perf' chrono sur cette course. Etonnant !

Super résultat qui me met en confiance pour la suite.



La suite, ce fut le Triathlon de la Gileppe une semaine plus tard. C'est l'un des triathlons qui me convient le mieux en terme de parcours. De longue bosse à vélo pas trop pentue et un parcours à pied tout plat.
Là encore, je réalise une bonne natation (j'ai l'impression d'avoir encore gravi en échelon à ce niveau). Le vélo se passe très bien dans la première partie. Moins dans la deuxième (la modification de parcours est un vrai casse patte). La course à pied est également bien réussie. 13e au final. L'année passée, j'étais 11e avec une concurrence beaucoup moindre.

Prochaine course : Weiswampach. Je ne ralentirai pas le rythme avant la course mais vu que c'est une épreuve où la course en peloton est autorisée, il importera surtout de bien nager. Vu mes derniers résultats en natation, j'ai pas mal d'espoirs de sortir une belle course.

20-31 Juillet Prepa Hawaii - La routine avant l'intensif

Lorsque la routine s'installe (routine = entraînements se font sans soucis), c'est bon signe, cela veut dire que je me suis adapté aux charges d'entraînements et que je peux passer à la phase suivante de ma préparation : l'amélioration de la vitesse.


Et cela tombe bien, les mois d'août et de septembre seront surtout consacrés aux entraînements intensifs : La proportion entraînement intensif/long passera de 25/75 à 40/60.


Mes entraînements intensifs sont du travail d'intervalle ou du travail d'allure.

Quelques exemples :

Course à pied - séance piste où j'enchaîne des 1000m progressif (Le 1er 1000 en 3'45, le 8e en-dessous des 3'20 par ex.)

Course à pied - séance piste où j'enchaîne les 400m par blocs de 5 sous la forme de 400m - 100m trotiner - 400m - 100m trottiner, etc. (départ des 400m toutes les 2'00)

Vélo - séance en terrain plat : 3x20' > rythme Ironman (Grand plateau et fréquence de pédalage entre 95 et 105)

Vélo - Intervalle en côte : Une bosse de 2km à passer plusieurs fois à bloc (l'entraînement type où je m'explose les poumons)



C'est dur mais c'est là que je forge mon chrono sur Ironman.



Histoire de me faciliter également la tâche, j'incorpore également pas mal de course. Je ne les cours pas toutes à bloc mais c'est toujours du bon travail de rythme.

Le mois d'août sera particulièrement chargé à ce niveau-là.

Le programme :
2 août : Triathlon d'Eupen (Championnat de Belgique Longue distance)
9 août : Triathlon de la Gileppe (Championnat francophone Distance Olympique)
23 août : Triathlon de Weiswampach (Championnat du Luwembourg Distance Olympique)
30 août : Triathlon de Chièvres

Seul hic, à ce train là, les compétitions deviendront elles aussi une routine.

1-19 Juillet Prepa Hawaii - Même pas un semi-professionnel

5e à Neufchâteau (Tout à droite, le grand blanc avec un collant noir)



Le triathlon est un hobby. Comprenez que mon gagne pain se trouve ailleurs et que bien souvent c'est lui qui prime sur les entraînements.

Tout l'art est de savoir gérer son agenda professionnel pour y intégrer un entraînement de sorte que le planning professionnel n'en patisse pas.
Niveau mental, ce n'est pas toujours facile vu que l'on n'est pas toujours dans les meilleures dispositions pour faire un entraînement.

Le plus bel exemple de gestion fut le séminaire qui m'attendait mi-juillet.
Là j'avais un réel problème. Dans une journée qui commence à 8h30 et qui finit à 22h00 allez-y pour trouver une fenêtre d'entraînement.
J'ai dû profiter de chaque heure de temps libre pour caser soit un petit jogging soit du spinning (Et du spinning de 22h00 à 23h00, j'ai déjà vu mieux pour passer une bonne nuit).

Selon moi, la différence entre un sportif professionnel et un sportif amateur réside principalement dans la récupération des entraînements effectués. Il n'est pas certain que je m'entrainerais beaucoup plus si j'étais pro par contre, je me reposerais mieux et serais à même de faire des entraînements plus intensifs et donc d'améliorer mon niveau (mais bon dans des proportions toutes relatives. Je n'ai pas non plus un talent inné, ça se verrait ;-))

Tout ça pour dire que les entraînements ont dû être réduit au minimum début juillet.

J'en ai profité pour faire une compétition à Neufchâteau (Qui dit pas d'entraînement dit bonne récupération... Enfin, il paraît). Résultat : 5e (Meilleur classement en Supercoupe !) précédé notamment par Axel Zeebroek (13e aux derniers Jeux Olympiques) et Sylvain Denis (qui deviendra vice champion de Belgique Longue Distance quelques semaines plus tard). Mais je relativise tout de suite le résultat : nous n'étions pas nombreux au départ (Même pas 90) et l'écart entre Axel et moi est abyssal !

Il restera quand même la photo du podium senior (Les deux autres classés devant moi étant deux jeunes de -23 ans) où je suis entouré d'Axel et de Sylvain. Ca en jette quand même :-).

D'ailleurs, si quelqu'un a une trace de cette photo du podium senior (J'ai vu des photographes !), je suis preneur :-)

16-30 juin Prepa Hawaii - Les stages




L'avantage d'un stage, c'est de se focaliser uniquement sur l'entraînement et la récupération.

Pas besoin de partir nécessairement loin mais changer ces lieux d'entraînement rompt la monotonie.
Et en termes de récupération, c'est l'idéal puisque j'intègre systématiquement des siestes qui sont le meilleur moyen que je connaisse pour récupérer d'un entraînement matinal et repartir pour un nouveau dans la soirée.

En général, j'effectue deux stages par an.

Le premier au mois d'avril le long de la méditerrannée. Le temps y est souvent meilleur qu'en Belgique et cela permet de jeter les bases de la saison qui arrive.

Le second pendant l'été dans les Alpes de Haute Provence. Je vais systématiquement au même endroit (pour le renouvellement des lieux d'entraînement, je repasserai ;-)). Le village de St André les Alpes m'offre tout ce dont j'ai besoin : des routes d'entraînement impeccables où je peux alterner les entraînement en montagne (Cette année, j'ai enfin réalisé la trilogie Col des Champs - Col de la Cayolle - Col d'Allos tous à plus de 2000m d'altitude) avec les entraînements "plats" (plutôt des faux-plats) en roulant le long des rivières/fleuves du coin (Durance).

Pour la natation, il y a un superbe lac pour s'essayer à la nage en eau vive. La piscine la plus proche est à 40 km (peu fréquentée et propreté impeccable) mais c'est à chaque fois l'occasion d'un bel entraînement vélo.

Pour la course à pied, il y a une route le long d'une rivière qui est balisée avec une borne tous les 100m. Parfait pour le travail du rythme.

Exceptionnellement cette année, je me trouvais en stage au même moment que l'Ironman de Nice. J'en ai profité pour aller encourager les amis qui le faisait ! Une belle journée mais un constat : vu de l'extérieur, on se rend compte qu'un Ironman est un vrai défi à ne pas sous-estimer. Le nombre d'athlètes en galère que j'ai vu ! Lorsqu'on est dans la course, on ne perçoit pas cela (sauf sa propre galère le cas échéant) mais c'est impressionnant !

Bravo à Fabrizio pour l'amélioration de son chrono (1 heure de moins !!!) et aux trois néo Ironmen : Yves, Igor et Arnaud !