25 novembre 2008

Dernières news avant départ pour découverte de l'Ouest Américain

James et moi avant le départ. Il fait froid la nuit...

Le récit de course arrivera plus tard mais un petit mot pour vous dire que c'est fait, j'ai le slot pour Hawaii. J'ai été le prendre officiellement hier.
Et, surprise, à la remise des prix, ils appellaient les 5 premiers de chaque catégorie sur le podium. Je ramène donc également un trophée Ironman :-).
Les couleurs du RCBT traduites dans le nouveau polo reçu au souper de début novembre ont déjà flotté sur un podium :-)


Les 1er, 3e, 4e et 5e sur le podium (seul le 2e manquait à l'appel)

A bientôt

24 novembre 2008

IM Arizona : Le compte-rendu

Après une saison vide d’entraînement (ou presque) en 2007, prendre part à un Ironman en 2008 n’était envisageable qu’en fin de saison.
Cela me donnait le temps de me refaire une base sur la première partie de l’année avant d’enchaîner avec le travail spécifique « longue distance » lors des mois d’été.

La préparation avait été excellente et je savais être prêt hormis une difficulté à revenir à mon niveau en vélo (Précédemment mon point fort).

Dimanche 23 novembre – 3h30

Comme d’habitude, je me réveille très tôt afin d’avoir avalé mon petit déjeuner (un plat de pâtes) pour 4 heures du matin soit trois heures avant la course, digestion oblige.
Nous arrivons sur le site de l’épreuve vers 5 heures du matin.

Commence alors la « préparation » du vélo à savoir gonfler les pneus et coller les barres énergétiques sur le cadre.
Dès cet instant, je me coupe de ce qui se passe autour de moi. Je suis hyper concentré, insensible à ce qui se passe (heureusement, en général à cet instant, les supporters sont déjà partis sur le parcours).

J’enfile ma tenue de natation et me rends au départ.
Les professionnels partent 10’ avant nous. Je me lance à l’eau au moment où ils s'élancent.
Le soleil n’est pas encore levé et l’eau est plus chaude que la température extérieure (la nuit, dans le désert d’Arizona, il fait froid, froid, froid).

Comme annoncé, je souhaite enfin descendre sous la barre de l’heure pour les 3.8 km de natation.
Pour ce faire, je me place en première ligne légèrement décalé sur la gauche où il y a moins de concurrents.
Nous sommes plus de 2000 au départ.

Départ de l’Ironman Arizona – 7h00

Juste avant le départ, hymne national. On va finir par le connaître par cœur tant on l’aura entendu ces derniers jours. (Lors de la pasta party, avant la course, lors de la remise des prix, etc.)
A 7 heures précise le canon tonne.

Je sprinte, bien décidé à accrocher le bon wagon. Mais je ne m’étais jamais placé en première ligne sur Ironman et j’ai failli regretter ce choix. En effet, pendant les premiers mètres, c’est un vrai « combat » pour garder sa place. Je me retrouve vite en dette d’oxygène et j’hésite à continuer la lutte avec tous ces furieux lorsque je vois un espace s’ouvrir à ma gauche. Je m’y faufile et commence à calquer mon rythme sur le nageur à côté de moi. Ouf, ça y est, la bagarre est terminée, les positions sont déjà marquées et vu la rapidité avec laquelle cela s’est fait (1’30 au maximum) je pense avoir réussi mon départ.
A présent, je dois calquer mon rythme sur les autres nageurs.
Mais là où il y a un souci c’est lorsqu’un autre triathlète décide de faire la même chose. Peu avant le turning point (le parcours se compose d’un aller et retour dans le plan d’eau), je constate que le triathlète sur qui je base mon rythme semble faire de même avec moi. Hop, vite un coup d’œil pour me rendre compte que l’on dérive complètement et que l’on n’est plus sur le parcours. Petite accélération pour rejoindre le groupe avec lequel nous étions et, je réintègre le pack sans avoir perdu trop de forces dans l’aventure.
Au turning point, je vois un groupe devant notre peloton. Je tente un instant de faire le bond mais là, je sens que je m’épuise vraiment trop.
Je resterai donc dans mon peloton fort d’une dizaine d’autres nageurs jusqu’à la fin des 3800m.
Dans les 500 derniers mètres, je sens des crampes apparaître au niveau des mollets. Cela m’inquiète un peu (des crampes à cet instant, que sera-ce ensuite ?) mais je ne veux pas perdre le contact. Je modifie donc quelque peu ma technique de battement de jambes pour prévenir ces foutues crampes.

Voilà la rampe d’escalier.
Je sors de l’eau, un coup d’œil au chrono… 56’50 !!!! YESSSS !!! Super chrono ! Le moral qui était déjà excellent est à présent gonflé à bloc !!!

Des volontaires nous aident à enlever nos combinaisons de natation, au passage nous prenons notre sac comprenant nos affaires vélos (casque, chaussures), petit détour par la tente de transition où d’autres volontaires nous tartinent les épaules de crème solaire puis nous courrons jusqu’au parc à vélo où j’enfourche mon Canyon et pars pour une « randonnée » de 180 km.

En route pour 180 km à vélo – il est 8h01

Le soleil est levé et je ne sens pas trop le froid qui est encore présent à cet instant. Je démarre prudemment en surveillant à présent mes pulsations histoire de ne pas me laisser griser par l’euphorie d’un début de course réussi.

Le parcours vélo est un aller/retour de 60 km à réaliser trois fois. Le parcours est plat pour l’essentiel avec un long faux plat en son milieu.

Les jambes tournent bien et plus de traces des crampes. A l’approche du turning point, je puis faire un état des lieux des coureurs devant moi. Il y a bien sûr tous les pros mais pas tellement de groupes d’âge. Cela explique pourquoi je suis quasi toujours seul.
Sur le retour, je croise James qui n’est pas très loin derrière moi. Il a encore réussi une très belle natation le bougre ! Avec l’entraînement qu’il a, c’est joli !
Pendant ce temps quelques triathlètes sont revenus de l’arrière, je tente de me calquer sur leur rythme mais ils y vont vraiment fort. Je boucle le premier tour à plus de 36 de moyenne (1h39) mais à l’entame du deuxième, je laisse partir les triathlètes avec qui je roulais. Soit ils sont vraiment forts, soit je les reverrai sur le marathon.

Aux alentours du 100e km, alors que je roule seul depuis 20 km, un triathlète revient de l’arrière. Il me dépasse pour ralentir une fois placé devant moi. Ne pouvant pas rouler à moins de 4 vélos de distance du triathlète qui me précède (pas de drafting), je le repasse puis à nouveau il me dépasse et vient se positionner devant moi. A cet instant, je suis quelque peu distrait (je bois et suis en train de faire des calculs quant à mes temps de passage… On s’occupe comme on peut :-)).
C’est ce moment que choisit un arbitre pour me dire : « # 679, red card for drafting ».

PAF ! Ma bulle de concentration explose ! Hein, quoi ? Je ne discute quasi pas mais m… ! C’est peut-être le triathlon où j’ai été le plus seul sur le parcours vélo et c’est là que je me prends une carte. Le plus frustrant, c’est surtout de voir en sens inverse des pelotons entiers qui se moquent des règles de drafting comme de leur premier cuissard !
Cette carte rouge m’oblige à m’arrêter dans une des « Penalty tent » du parcours pour effectuer ma pénalité à savoir 4’00 d’arrêt.
Je m’arrête à la tente se trouvant à l’entame du troisième tour (Je viens de boucler le 2e tour en 1h42).
Sonia se trouvait justement là à m’encourager (Je retranscris texto ce qu’elle me dit lors de mon arrêt : « Vas-y Jean-Christophe, vas-y… Mais… maispourquoitutarrêtes (à lire en très très rapide J »).
Je profite des 4’00 pour échanger quelques mots avec elle.

Au terme de la pénalité, l’arbitre me libère. Je repars prudemment en veillant à ne plus approcher personne. Je me modère également dans le faux-plat puisque le vent qui y souffle depuis ce matin ne facilite pas le travail.

Je rentre finalement au parc à vélo en 5h10. Un peu mitigé.
Un volontaire prend en charge mon vélo, je prends mes affaires de course à pied et passe en un éclair dans la tente de transition.

J’entame la course à pied après 6h13 de course.

En route pour le marathon, il est 13h13 (Un porte bonheur ?)

Rapide calcul : je dois courir le marathon en moins de 3h47 si je veux être sous les 10 heures (qualification probable pour Hawaii en espérant des désistements) ou en 3h32 pour être sous les 9h45 (là, c’est la qualif’ assurée).
Oups, moins de 3h32, ça ne va pas être coton !

Il me faut près de 5 km pour trouver mon rythme. Je me sens bien et hésite à accélérer. Des panneaux indiquent tous les 5 km. Mon objectif était de tourner sous les 5’00 au km mais là, je tiens un rythme inférieur au 4’30.
Jusqu’au 20e, je suis en accélération permanente (Je cours le tronçon entre le 15e et le 20e en 21’36 !!!).
Le parcours comprenait là également trois tours de 14 km.
A l’entame du dernier tour, je sens un coup de moins bien. Je ralentis le rythme et m’efforce de prendre un gel à chaque ravitaillement même si je frise déjà l’overdose.
Et cela marche ! Après quelques km en plus de 5’00/km, j’arrive à me relancer pour boucler les derniers 2,2 km en moins de 10’00 non sans avoir ralenti dans la dernière ligne droite.
Je savoure en effet cette ligne droite. Je n’ai jamais terminé un Ironman aussi frais, je sais que je vais passer à nouveau sous la barre des 9h30 après un marathon incroyable où j’ai super bien géré ma seule défaillance.
Je passe la ligne dans un signe rageur ! Je me suis prouvé que je pouvais revenir à mon niveau d’avant 2007. Je me suis prouvé que ma qualification pour Hawaii 2006 n’était pas le fait de la chance.

A l’issue de la course, je passe au massage. Je m’hydrate beaucoup par contre, je n’ai pas faim. Détour par l’infirmerie où je vais faire soigner mes pieds éprouvés par un marathon couru sans chaussettes :-///.
Ensuite, j’attends l’arrivée de James.

Il arrive juste au-delà des 10h15. En me voyant, il laisse échapper un sanglot. Le résultat ne répond pas à ses attentes et surtout, il s’en veut d’avoir craqué mentalement sur le vélo.
Pourtant, au vu des soucis rencontrés durant sa préparation, son chrono est éblouissant !

Les résultats sont affichés au fur et à mesure.
Je termine 54e ! Honnêtement, au vu des chronos des éditions précédentes je m’attendais à un meilleur classement (je visais le top 50) mais le nombre de professionnels engagés ne m’autorisait pas beaucoup d’espoir.
Je suis 20e amateur et 5e dans mon groupe d’âge. Comme il y avait 10 slots alloués pour Hawaii, je serai de la partie lors des Ironman World Championships en 2009 :-)))).

Un petit mot sur la récupération. Dès le mercredi, je retrouvais une marche normale et le jeudi, je n’avais plus la moindre douleur.
Les entraînements ont donc payé pendant mais aussi après la course. J’ai savouré l’épreuve comme jamais et le trip en Amérique de l’Ouest qui suivait la course s’est super bien déroulé puisque je n’étais pas trop éprouvé.

Merci à vous tous qui avez suivi cette course. Merci pour vos messages qui sont une source de motivation incroyable.

Remerciements tout particulier à :
- Vincent Guillaume et ses entraînements natation choc. Si on pousse plus avant nos entraînements communs, je devrais encore gagner quelques minutes sur la partie swim !
- Yves Meurisse pour tous les entraînements en commun et l’enthousiasme qu’il met dans sa découverte du triathlon. Motivant !
- Fabrizio Minarini pour nos entraînements communs également et nos « courses dans la course ». Sans oublier son état d’esprit hyper positif. Une vraie source de bonne humeur !
- James Pirnay. LE compagnon d’entraînement et de compétition. On s’est motivé l’un l’autre tout le long de la préparation. Man, je regrette vraiment que tu ne sois pas de la partie avec moi à Hawaii ! Partie remise !!!!
- Et enfin, last but not least, ma supporter numero uno, Sonia, qui me permet de vivre ma passion à fond. Muchas gracias Cariñin !

A présent, en route pour le second épisode de « JCGOESTOHAWAII »
L’ironman d’Hawaii 2009, ce sera le 10 octobre !!!

IM Arizona : Le résultat

La façon dont s'est déroulée la course se trouvera en principe demain sur le blog mais voici déjà le résultat :
Je termine 54e sur 2189 participants en 9h29'25.
Le détail :
3800m de natation en 56'55 (RECORD !!!)
180 km en 5h10'35 (Record aussi mais négatif là, j'avais jamais fait un aussi mauvais vélo. Ceci dit faut inclure 4'00 de pénalité (Ma première carte rouge pour drafting :-(. Même pô juste !!!)
42,195 en 3h16'10 (RECORD !!!)
Avec les transitions (Passage natation vélo et vélo course à pied) en 5'45, ça permet donc le résultat ci-dessus.

Je termine 20e amateur (34 pros devant moi... Je n'ai jamais vu un tel plateau hormis Hawaii)
Et surtout 5e dans mon groupe d'âge. Comme les 10 premiers sont qualifiés pour les World Championships à Hawaii, ça veut donc dire qu'en 2009, j'irai refaire un tour sur l'île de Kona :-) !

Un petit mot sur James également qui termine en 10h16 (Sa meilleure performance sur Ironman.)
Il a nagé en 59'30
A eu un gros coup de mou dans le dernier tour vélo (temps final 5h34). Il a entamé la course à pied avec le moral dans les chaussettes mais a réussi à passer sous les 4h00 et pas qu'un peu puisqu'il termine en 3h36 !
Franchement, vu son volume d'entraînement, je trouve ça un top résultat !!!

Bonne journée, moi je vais dormir

23 novembre 2008

IM ARIONA 9 : Ce sera court...

Voilà, on y est !!!
Il n'est pas encore 4 heures du matin. J'ai fini de manger mon plat de pâtes traditionnel.
La nuit fut bonne et je suis bien réveillé prêt à me lancer dans cette 4e aventure Ironman.
James est réveillé aussi et attend le PC pour appeler sa fan n°1 :-).

Alors au petit jeu des attentes de la course et sous réserve d'impondérables tels qu'une crevaison (J'en ai eu une lors de mon dernier entraînement hier. Je vais donc rouler sur un pneu (boyau pour les spécialistes) qui n'a pas encore servi et qui a été monté hier :-///), un fort vent ou encore des ennuis gastriques (pour l'instant, c'est pas top), j'espère faire les temps suivant (j'indique entre parenthèse ma meilleure perf sur IM so far):
Natation : 59'59 soit, pour une fois, sous l'heure (1h03)
Vélo : < 5h15 (4h51) Course à pied : < 3h30 (3h26)
Avec les transitions, cela devrait me permettre de terminer sous les 10h00.
James a plus ou moins les mêmes souhaits. Il se retiendra sans doute à vélo histoire de claquer un tout bon temps en course à pied, sa spécialité.
Ce serait génial de terminer tous les deux, ensemble, sous les 10 heures !!!
Pour nous suivre, allez sur http://www.ironman.com/ et cliquez sur l'option "Track an athlete".
James est le n° 540
Je suis le n° 679

A ce soir (Demain pour vous pour les premières impressions !!!

Cheers

21 novembre 2008

IM Arizona 8 : What a bloody wind !!!

Hormis les premiers jours de notre arrivée, le vent était négligeable ces jours-ci.
Mais ce matin... En nous rendant (à vélo) au village Ironman, on n'avançait plus.
James, de son côté, s'essayait sur le parcours natation, il en est revenu catastrophé... Avec les vagues que le vent génère, il n'arrivait pas à aligner 4 mouvements consécutifs...
Bref, alors qu'on rêvait de super chrono, on est revenu à la réalité ! Maintenant, faudra voir la météo lors du D-Day mais si c'est venteux, ça va (nous faire) ch... !

En attendant, repos sur toute la ligne aujourd'hui. allongé sur le lit ou au bord de la piscine.
Pour s'occuper, on cherche la chanson qui nous trottera en tête pendant la course.

Faut bien se dire que pendant les 10 heures où l'on nage, roule et court, on... pense ! (Crazy, non ?) On pense à plein de truc. Perso, je suis fixé sur ma fréquence cardiaque, sur les moindres bruits de mon vélo, sur ma respiration mais systématiquement, y'a un gimmick qui me trotte dans la tête. J'essaie de préférence que ce ne soit pas un requiem mais plutôt quelque chose de motivant.
Donc les jours avant si quelque chose passe à la radio qui me motive, clap, je me le passe en boucles les jours suivants.
Là, c'est "Lena" de 2 Belgen qui tient la corde. Faut dire que vu le nom du groupe, ça coulait de source, non ?
Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas, on étudiera la question ;-) !

Ce soir, c'est la pasta party avec tous les participants mais avant, il y a l'"Iron prayer" !!!
Oui, oui, y'a moyen d'aller prier sur l'"Athlete Expo Area".
C'est organisé par :
- le Team FCA endurance => competing for Christ
- l'ICTN => International Christian Thriathlon Network
- Iron Prayer Ministries.

Je promets pas qu'on s'y rendra, Dieu nous pardonne !


En fin de soirée, je ferai un saut à l'airport !!! Ma supporter numero uno arrive :-))))))

Cheers,

IM Arizona 7 : Folie consumériste ?

Plus que trois jours avant la course. L'ambiance monte :
1° On voit beaucoup plus de triathlètes dans les parages
2° des sessions d'entraînements sont mises en place
3° le retrait des dossards est ouvert
4° le village Ironman est ouvert.

Alors, le village Ironman, c'est une histoire à lui tout seul.
Tout d'abord, il faut savoir que l'Ironman, c'est un label, une marque et donc une machine économique qui se doit d'engranger des bénéfices.
Déjà, le prix d'inscription à une épreuve n'est pas donné. En plus, il y a toujours la carotte Hawaii derrière avec un slot (une qualification) qui coûte un pont (550 dollars cette année juste pour l'inscription !!! Avec ça, vous n'avez pas encore votre ticket d'avion ni votre logement).

Mais le plus bel outil de cette machine économique, c'est le village Ironman où vous retrouvez le matériel dont vous avez toujours rêvé tel que le plus beau vélo (Le P4 de Cervélo est là... 6.800 dollars), la plus belle wetsuit (La zenith de Zoot est à 600 dollars... pourtant sur internet, on la trouve à 350 dollars...) ou la plus belle trifonction.
Vous retrouvez également dans ce village, tout le merchandising lié à la marque Ironman (J'ai vu des packs de café labellisé Ironman) ou encore mieux à la course proprement dite. Pour ceux que cela intéresse, je peux ramener au choix une vareuse cycliste au couleurs IM Arizona, un mug IM Arizona ou un bidon toujours IM Arizona.

Une belle vareuse labellisée Ironman Arizona ?

Ou alors une belle tasse ? Pour boire son café Ironman bien sûr !!!





Et le monde s'y bouscule... La crise économique ne semble pas encore être passée par là.

Elle ne semble même pas être passée du tout auprès des triathlètes puisque rayon matériel des autres concurrents, là aussi, j'ai halluciné.
Si la place à l'arrivée est fonction du matos utilisé (le matériel le plus hi-tech aux premières places), je crois que James et moi, on peut faire une croix sur nos objectifs ou alors en lisant le classement à l'envers.
Déjà 75% des athlètes ont des vélos profilés (Le nombre de P3C que j'ai vu !!! Si vous cherchez un placement en action intéressant, regardez voir si Cervelo est coté sur la bourse canadienne !).
Tous ont bien entendu des roues profilées voire des roues pleines à l'arrière.
Et comme de juste, ils se balladent tous avec un casque... profilé.

D'ailleurs même les panneaux de signalisation au bord de la route sont de la partie pour vous dire de porter un casque profilé !!!

Bref, les vélos que vous voyez lors des contre-la-montre du tour de France sont tous ici !!!


Attention, loin de moi l'idée de blâmer ces gens-là...puisque en cas de qualif' pour Hawaii, j'investirai dans ce matos également :-).


Bref, revenons à la journée.

Elle a commencé avec un entraînement natation sur le lieu de la course. 30' relax histoire de se réhabituer à la nage en eau vive. Concernant l'eau :
1° elle est plutôt troublée (impossible de suivre quelqu'un, on ne le voit pas... C'est déjà limite pour voir sa main)
2° elle est caillante !
Je ne m'attendais pas à une eau aussi froide d'ailleurs. Avantage, je vais enfin pouvoir refaire un Triathlon Longue Distance avec une wetsuit !!! La dernière fois, je crois que c'était Eupen 2005 !


Après la natation, une nouvelle reconnaissance du parcours vélo où James et moi, on s'est fait enrhumé par tous les triathlètes qui avaient décidé de faire aussi le tour.
Pour ne pas se miner le moral, on a commencé à faire des photos des Saguaros (cactus géants) typiques de la région.

Avec ça, on avait au moins une excuse pour expliquer pourquoi les gars qui étaient parti en même temps que nous rentraient une demi heure avant :-).

Au nombre de photos prises pendant l'entraînement, on a gagné.

Ensuite, passage au retrait des dossards. James portera le 540 et je serai le 679. On a essayé de trouver un signe à ces numéros. Alors voici ce que propose James :

- Pour lui, on enlève le 0 et ça donne sa place à l'arrivée soit 54e

- Pour moi, on additionne les chiffres et ça donne également la place à l'arrivée soit... 22e.

On s'est vite arrêter de rêver :-).

De retour à l'hôtel, j'ai bichonné mon vélo histoire de lui montrer que j'avais confiance en lui et que tous les bolides vus aujourd'hui ne lui arriveraient pas au dérailleur arrière le jour de la course !

Demain, journée de repos où je vais en profiter pour aller faire un tour au... village Ironman !

Tcho,

20 novembre 2008

IM Arizona 6 : Sous le soleil exactement...

On ne s'en lasse pas mais le soleil brille encore de mille feux aujourd'hui.
Programme sportif de la journée : 50' de course à pied relax jusqu'à la piscine universitaire où on prévoit de nager (un peu) et de faire bronzette (beaucoup).

Après les 50' de course à pied


L'accès à la piscine coûte un pont (10 $) mais donne accès à toutes les infrastructures sportives.
Les infrastructures sont de type indoor (squash, muscu, etc.) et comprennent notamment pas mal de tapis de course à pied. Et là, j'ai du mal à comprendre mais ils sont tous occupés alors que le soleil brille à l'extérieur et qu'il y a une piste en terre qui ceinture les terrains de foot/base-ball, etc. Cette piste doit bien faire 800m de long.
Courir à l'intérieur alors que le soleil brille dehors ???

Comme indiqué plus haut, je commence par nager 10' relax puis je vais me reposer 30' dans un transat avant de repartir enchaîner des longueurs cool pendant 30' (Qui a dit que préparer un Ironman était difficile ?).
Faut croire qu'on est là pendant la pause des étudiants puisque tous les transats sont occupés.(principalement par les bimbos, voir post précédent mais aussi par les adeptes de la gonflette qui viennent parfaire leur bronzage).

Beaucoup de personnes sur les transats mais beaucoup moins dans l'eau puisque on doit être 4 maximum pour 16 lignes d'eau !!!

On restera à se dorer jusqu'en fin d'après-midi. Petit détour par le magasin de vélo local pour fixer un ennui mécanique sur une de mes roues. La journée se termine par un repas frugal pour bien dormir ensuite.

Demain, ce sera natation sur le lieu de la course, retrait des dossards et une dernière reconnaissance du parcours vélo.

Et, dixit la météo, toujours sous le soleil :-))))

IM Arizona 5 : it's a long, looooong way to get out of Phoenix

Aujourd'hui, ballade vélo au programme avec 2x5' à rythme IM pour voir si les cannes tournent bien.
On décide de prendre la route qui passe devant l'hôtel et de la suivre en tentant de sortir de la ville.
Phoenix est composée du centre ville et de faubourgs comme Tempe, Mesa, Scottsdale, etc.
On a suivi la route, Apache Boulevard (Prononcez "Apatchi"), pendant 27 km. On ne risquait pas de se perdre puisque c'est une longue ligne droite, plate où on évite de s'endormir grâce aux feux de signalisation qui jalonnent la route... Bref, c'est ch...ant.


De temps en temps, y'a quand même quelque chose d'intéressant à voir ;-)

En plus on n'a pas réussi à vraiment quitter la ville.
Et pour cause, Phoenix et son agglomération font 5000km² ! Voyez la carte ci-dessous et admirez les rues parfaitement alignées entre elles.


Un triathlète local rencontré le soir nous dit qu'on a choisi la partie de la ville la plus monotone pour rouler.

Pour ceux qui veulent voir les alentours de l'hôtel et le début de l'entraînement, j'ai pris une 'tite vidéo placée sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=-nQtmuXopuY.

Lorsque vous voyez l'image bouger beaucoup, c'est que je manque de me casser la figure :-)

IM Arizona 4 : Journée Shopping

Vu que depuis notre arrivée, il nous manque 2, 3 bricoles et qu'on a reçu quelques commandes de produits made in US à ramener en Belgique, on commence la journée par se rendre au Market Centre de Tempe.
Il se trouve hors de la ville.

C'est un vaste parking entouré des différents magasins.
Il y a en fait deux parties.
D'un côté, vous avez quelques "grands" magasins qui extérieusement n'ont pas l'air si énorme par contre quand vous êtes dedans, c'est HUGE !!! (Pour vous représenter : un magasin d'électronique de la taille d'un Carrefour)

De l'autre côté, c'est en fait une rue commerçante avec des shops. On pourrait faire un parallèle avec une rue de Louvain-la-Neuve !
C'est calme, propre et il fait super beau... Agréable mais bon, le shopping n'étant toujours pas ma tasse de thé, on ne s'éternise pas.

L'après-midi, on décide de se rendre à la piscine du Campus universitaire (ASU = Arizona State University). Elle est grande, très grande (remember, aux States tout est grand !) soit 16 lignes d'eau (!!!) de 25 yards (22,75m). On se retrouve souvent seul dans son couloir.
Et surtout, elle est en plein air !


Après une heure d'entraînement, on se rend sur Mill Avenue (LA rue de Tempe) pour casser la croûte. On a le choix entre un resto chinois, un burger ou encore aller au Hooters ce que recommandait chaudement James... (Allez sur http://www.hooters.com/ et vous comprendrez pourquoi :-)). Vu la raison première qui nous amène en Arizona, on a opté pour le Chinois. Les autres, on s'y rendra après la course !

Le retour se fait à pattes. Y'a juste qu'on n'avait pas prévu que la température pouvait baisser aussi vite. On a donc fait de la marche rapide histoire de se réchauffer un peu.

18 novembre 2008

IM Arizona 3 : Coup de chaud

Petit à petit, les effets du décalage horaire commencent à s'estomper.
Par contre, l'adaptation à la chaleur, ce n 'est pas encore ça.
Au menu du dimanche, il y avait un jogging d'une heure avec 15 minutes d'intensité.
Nous l'avons couru aux alentours de 13 heures ce qui devrait correspondre au début de la course à pied le jour de la course.
Nous nous sommes rendus sur le parcours. Les 15' intensive furent très dures à tenir et surtout, elles m'ont cassé pour le reste de la journée.
J'ai donc passé l'après-midi au bord de la piscine avec un bouquin. Je profite d'ailleurs pas mal de cet avant Ironman pour lire ce que je n'ai quasi plus fait ces derniers mois. Dans le genre détente, ça me va bien :-).
James lui n'a pas eu de soucis et a été voir en soirée le match de NBA (Basket-ball) entre les Suns de Phoenix et Detroit.

Bref, hormis une petite sollicitation sportive par jour, on se la coule douce (C'était AUSSI le but de cette arrivée précoce à Phoenix)

IM Arizona 2 : Les yeux grands ouverts

Après une courte nuit, on est déjà debout à 6h30 pour aller prendre notre petit déj’. Au menu, céréales, gaufres ou autres scones, etc. à passer au grille pain.
Rien de transcendant mais on s’en accomode très bien.
Dehors le soleil se lève. Pas un nuage. Il fait encore frais mais on se doute bien que ça ne va pas durer.
On se dépêche de monter les vélos. Là, James se rend compte qu’il a oublié de prendre une de ses… pédales !!!
On regarde sur le site de l’organisateur de l’Ironman quels sont les magasins partenaires. Chance, il y en a un tout près de l'hôtel. On s’y rend (James sur une jambe) et voilà le problème solutionné.
Début d’après-midi, la température est montée à 30°.

On a vraiment le sentiment d'être en plein été. Génial !

Nous sommes arrivés 10 jours avant la course pour nous habituer aux températures et au décalage horaire donc on décide de s'y mettre directement et de faire le parcours vélo en plein cagnard (Et ça nous permet de ressortir nos tenues de vélo estivales)
Alors pour moi qui n’avais jamais mis les pieds en Amérique du Nord (Hawaii, ce n’est pas vraiment l’Amérique du Nord), j’en ai pris plein la vue.

Tout d'abord, certains clichés que j'avais sur les States se confirment :
Le motard de 60 balais sur sa Harley avec une longue barbe, on l'a croisé. Et pas seulement lui mais ses frères jumeaux également. D'ailleurs c'est fou ici, personne ne roule avec un casque !
Les Big Fat sont tous derrière le volant de leur 4x4.
On dit toujours que tout est grand ici et bien c’est vrai !
Des routes immenses, des voitures immenses (Et je ne vous parle pas des camions !)… Incroyable !
Un carrefour au milieu de nulle part. Non, non, ce n'est pas une autoroute !

Je n'en oublie quand même pas l'entraînement que je suis en train de réaliser... Après une heure de route, j’ai déjà vidé mon bidon d’eau. Il fait chaud, certes mais surtout, il fait SEC !!! J’ai la gorge en feu. Hop, ni une ni deux, on s’arrête à la première maison venue. On tombe sur des hispaniques qui ne parlent pas l’anglais.

On finit le parcours. On a roulé les 60 km du circuit à du 32 de moyenne et sans pousser et en tenant même du 40/45 km/h au retour vent dans le dos.
On était très satisfait de nous mais le lendemain à l’hôtel, on discutera avec un groupe de Danois qui sont ici aussi pour la course (3 inscrits en catégorie pro). Ils ont fait aussi le parcours mais au retour, eux, ils étaient à 55/60 km/h… Well, well…

Au retour à Tempe, on passe près du stade de foot américain de la ville.
Il y a justement un match et c’est la mi-temps. Tout le monde sort du stade. Place aux supporters en jaune et mauve (les couleurs du club local) et notamment à toute les bimbos du coin !!!
Un autre cliché vérifié ces bimbos/pom-pom girls. Elles font du sport autour du campus de l'Université (En short mini, mini. Désolé, faudra attendre pour les photos ;-)) et se retrouvent autour de tous les événements sportifs (Match de basket, match de base-ball).


Repas du soir : on n’a qu’un micro-onde dans la chambre. On a essayé les pâtes micro-ondées… Bwof, bwof… A mon avis, on ira souvent au resto…

IM Arizona 1 : Bruxelles - Tempe

Hi All,

Après quelques soucis d’adaptateur de courant, voici les news des premiers jours en Arizona

Bruxelles - Tempe

Vendredi matin, James et moi nous étions donnés rendez-vous à Zaventem.
Le check des bagages puis en route pour l’avion qui décolla à l’heure prévue.
Le voyage en tant que tel s’est déroulé sans encombres mais que c’était long.
Huit heures pour rallier Washington au départ de Bruxelles.
Nous faisons une escale de plusieurs heures dans l'aéroport de la capitale US le temps de rencontrer Obama au coin de chaque magasin.

Obama est partout !!!



Ensuite encore 5 heures de vol pour rallier Phoenix en soirée (Décalage horaire de huit heures).

Arrivé à l’aéroport, réception des bagages puis nous cherchons un taxi.
Malheureusement avec nos vélos, ils ne peuvent nous prendre en charge…
Une seule solution : une… limousine.











Ce taxi-ci ? Ou bien celui-là ? Bon, ben, au final, ce sera la limo


James et moi, hilares, on prend place dans le palace ambulant et en route pour l’hôtel !
A l’arrivée, on essaie de se la jouer discrets mais peine perdue, une telle bagnole même aux States, ça se remarque. Passage rapide à la réception pour prendre les clés de notre chambre.
On s'y rend de suite. Elle est nickel, pile poil ce qu’il nous fallait. Le temps de ranger nos affaires, de manger un bout et hop, au lit, on est claqué !

Demain, on découvrira l'Arizona !!!